De nouvelles bornes rapides pour se recharger les accus

Borne Belib. Photo: PHB/JDCElle fait un peu austère au regard mais cette borne grise témoigne d’un nouvel engagement de la mairie de Paris en faveur des véhicules électriques et donc de l’amélioration de l’atmosphère parisienne. Comme totem emblématique on a fait mieux mais ce « Belib » ainsi qu’il a été baptisé dans le droit fil de la nov’langue municipale, vient d’être implanté presque en face de la mairie du 19e arrondissement de même que trois autres dans le 4e, le 8e et le 16e arrondissement.

A environ deux cents mètres des bornes Autolib’, celle-ci se caractérise par son universalité, du deux-roues en panne de jus en passant par le camion et la voiture. Une fois que l’on s’est acquitté d’un droit de quinze euros, on peut moyennant un euro s’offrir une recharge presque complète, le « presque » étant là pour ne pas trop mobiliser la borne et ne pas décourager ceux qui attendraient sa disponibilité.

Afin de mieux s’adapter à la demande, la capitale devrait compter 180 points de recharge Belib d’ici le printemps sachant que chaque borne comprend trois branchements possibles dont deux en mode accéléré permettant au Robocop de passage de se recharger les accus en une heure soit six fois moins lentement qu’une prise « normale ». A noter  que selon le communiqué,  le rechargement sera gratuit la nuit.

La Région Île-de-France et l’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) ont participé au financement du projet avec des enveloppes respectives de 1,2 et 1,9 millions d’euros. C’est une filiale d’EDF, la Sodetrel, qui exploitera ce service jusqu’à fin 2016 pour le compte de la ville. Paris annonce en parallèle qu’une « réflexion » sera menée avec le STIF pour que le service soit à terme intégré au Pass Navigo. Avec les services Autolib’, les Parisiens pourront rapidement compter cette année sur près de 800 points de recharge, un chiffre désormais significatif et cohérent avec une politique visant à un air davantage respirable.

LL